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La Russie prévient que tout accord devra garantir sa « sécurité »
La Russie prévient que tout accord devra garantir sa « sécurité »

La Presse

time3 hours ago

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La Russie prévient que tout accord devra garantir sa « sécurité »

Des soldats ukrainiens se mettent à couvert alors qu'ils tirent un obus de mortier sur une position de première ligne. (Paris) La Russie a prévenu mardi que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des habitants russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion en 2022, avant une réunion en visioconférence des alliés de Kyiv pour évoquer la protection de leur partenaire. Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir La Russie a prévenu que tout potentiel accord de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des habitants russophones en Ukraine ; Une trentaine de pays européens formant la « coalition des volontaires » se réunissent mardi pour discuter des garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin à la guerre en Ukraine ; Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rencontré son homologue américain Donald Trump à la Maison-Blanche lundi après-midi, et une réunion incluant divers dirigeants européens a suivi leur entretien ; Vladimir Poutine s'est dit prêt à rencontrer Volodymyr Zelensky « d'ici deux semaines ». Le président américain, Donald Trump, qui veut trouver une issue à la guerre au plus vite, a rencontré vendredi son homologue russe, Vladimir Poutine, puis lundi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, accompagné par des dirigeants européens à la Maison-Blanche. La perspective d'une paix en Ukraine reste néanmoins incertaine, et les désaccords sont nombreux. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a affirmé dans une entrevue à la télévision russe qu'un accord devrait impérativement « respecter les intérêts de sécurité de la Russie » ainsi « les droits des Russes et des russophones qui vivent en Ukraine ». Ces arguments avaient été utilisés par la Russie pour justifier son invasion de février 2022. Vladimir Poutine avait alors expliqué avoir pour but de « démilitariser » et « dénazifier » l'Ukraine, mais aussi de protéger l'est russophone d'un « génocide », une accusation infondée. La « coalition des volontaires », une trentaine de pays essentiellement européens soutenant l'Ukraine, se réunit elle mardi pour parler également de garanties de sécurité, mais pour Kyiv. L'Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la tenue de consultations vers 12 h (6 h heure de l'Est) des « 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé » à l'issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi. PHOTO ALEX BRANDON, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français, Emmanuel Macron, co-présideront une réunion de la « coalition des volontaires », mardi. Londres a confirmé que le premier ministre britannique, Keir Starmer, coprésiderait la visioconférence avec M. Macron. Donald Trump a assuré lundi, sans entrer dans les détails, que les États-Unis « seraient impliqués » dans la sécurité future de l'Ukraine, promettant une « très bonne protection ». Rencontre Poutine-Zelensky Donald Trump doit commencer les préparatifs d'une rencontre entre MM. Zelensky et Poutine. Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d'un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain. M. Zelensky a confirmé y être prêt lui aussi. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine pour mettre fin au conflit sont « une question que nous laisserons entre moi et Poutine », a-t-il ajouté. PHOTO KEVIN LAMARQUE, ARCHIVES REUTERS Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président américain, Donald Trump Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social que celle-ci serait suivie d'une réunion tripartite avec lui-même. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a néanmoins affirmé mardi qu'une telle réunion devrait être préparée « très minutieusement ». M. Macron a lui estimé qu'elle devrait avoir lieu en Europe, par exemple en Suisse. Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, M. Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix en Ukraine et a mis en garde contre toute « naïveté ». Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger [pour] sa propre survie », a-t-il dit, « c'est une menace pour les Européens ». Concessions territoriales Dans l'est de l'Ukraine, qui concentre le pire des combats, les habitants avouaient avoir eux aussi peu d'espoir. Vladimir Poutine « a violé tous les accords qu'il a signés, donc on ne peut pas lui faire confiance », a déclaré à l'AFP le soldat Vitaly, 45 ans. Et si l'Ukraine cède des territoires pour avoir la paix, la Russie attaquera de nouveau « dans six mois ou un an », a-t-il ajouté. À Moscou, le ton était plus enthousiaste. « Je suis certaine que le conflit se terminera », a assuré Roman, musicien de 39 ans. Une autre habitante, Ksenia, qui n'a pas voulu donner son nom de famille, a elle affirmé que la Russie devait conserver les terres conquises en Ukraine. « Des gens ont versé leur sang pour cette terre, donc elle est à nous », a-t-elle dit. Moscou exige que l'Ukraine cède des parties de son territoire et refuse toute garantie de sécurité passant par l'OTAN et son mécanisme de défense collective, l'article 5. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison-Blanche, a de son côté estimé que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix. Pékin a dit mardi « soutenir tous les efforts » vers la paix, prônant « le dialogue et la négociation », comme « seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne ».

Les Européens se réunissent pour discuter des garanties de sécurité
Les Européens se réunissent pour discuter des garanties de sécurité

La Presse

time4 hours ago

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Les Européens se réunissent pour discuter des garanties de sécurité

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, et le président français, Emmanuel Macron, co-présideront une réunion de la « coalition des volontaires », mardi. Les Européens se réunissent pour discuter des garanties de sécurité (Paris) La France et le Royaume-Uni réunissent ce mardi en visioconférence la « coalition des volontaires », une trentaine de pays essentiellement européens, sur les garanties de sécurité au centre des discussions pour mettre fin au conflit en Ukraine. Agence France-Presse Le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue de consultations vers 12 h (6 h heure de l'Est) des « 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé » à l'issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska vendredi dernier. Londres a confirmé que le premier ministre britannique Keir Starmer coprésiderait la visioconférence avec M. Macron. « Dans la foulée, on lance le travail concret avec les Américains et donc […] nos conseillers diplomatiques, ministres, chefs d'état-major lancent le travail pour voir qui est prêt à faire quoi », a expliqué M. Macron dans une entrevue diffusée mardi matin par une télévision française. PHOTO YVES HERMAN, AGENCE FRANCE-PRESSE Le président français Emmanuel Macron a annoncé la tenue de consultations des « 30 pays qui travaillent sur des garanties de sécurité, pour les tenir au courant de ce qui a été décidé » à l'issue du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Donald Trump a assuré lundi, sans entrer dans les détails, que les États-Unis « seraient impliqués » dans la sécurité future de l'Ukraine, un sujet crucial pour Kyiv et les Européens. « Nous leur donnerons une très bonne protection », a-t-il promis. M. Macron, qui avait accompagné lundi le président ukrainien à la Maison-Blanche avec d'autres dirigeants européens, a par ailleurs estimé qu'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait avoir lieu en Europe. « Plus qu'une hypothèse, c'est même la volonté collective, a-t-il déclaré, ce sera un pays neutre, et donc peut-être la Suisse, je plaide pour Genève, ou un autre pays ». « Garanties de sécurité » Donald Trump doit commencer les préparatifs d'une rencontre entre MM. Zelensky et Poutine, qui rejetait jusqu'ici une telle réunion, au terme de ce qu'il a qualifié de « très bonne » entrevue lundi avec le président ukrainien et les dirigeants européens. Le président russe a finalement accepté le principe de cette rencontre, qui devrait se tenir dans les deux semaines, lors d'un entretien téléphonique lundi avec son homologue américain. « Nous sommes prêts à une rencontre bilatérale avec Poutine et après cela nous nous attendons à une rencontre trilatérale » avec la participation de Donald Trump, a de son côté déclaré M. Zelensky à la presse. Les éventuelles concessions territoriales exigées par la Russie à l'Ukraine, qui n'ont pas été abordées lundi à la Maison-Blanche, sont « une question que nous laisserons entre moi et Poutine », a-t-il ajouté. Dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix en Ukraine et a mis en garde contre toute « naïveté ». Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger [pour] sa propre survie », a-t-il dit, « c'est une menace pour les Européens ». PHOTO KEVIN LAMARQUE, ARCHIVES REUTERS Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le président américain, Donald Trump Lundi, le président américain et ses invités ont « discuté de garanties de sécurité pour l'Ukraine, des garanties qui seraient fournies par divers pays européens, en coordination avec les États-Unis d'Amérique », selon le président américain. Elles « seront probablement décidées par nos partenaires et il y aura de plus en plus de détails, car tout sera couché sur papier et officialisé […] d'ici une semaine à dix jours », a indiqué pour sa part M. Zelensky. « Augmenter les sanctions » Moscou refuse toute garantie de sécurité passant par l'OTAN et son mécanisme de défense collective, le célèbre article 5. Donald Trump a précisé sur son réseau Truth Social qu'une rencontre Zelensky-Poutine serait suivie d'une tripartite avec lui-même, visant à mettre fin à trois ans et demi d'un conflit meurtrier déclenché par l'invasion russe. « Je pense que nous avons eu une très bonne conversation avec le président Trump, c'était vraiment la meilleure », a déclaré pour sa part le chef de l'État ukrainien lundi. Avant une réunion élargie avec les dirigeants européens, les deux hommes avaient eu un entretien bilatéral dans le bureau Ovale. Le chancelier allemand Friedrich Merz, également présent lundi à la Maison-Blanche, a de son côté estimé que l'Ukraine ne devrait pas être contrainte de faire des concessions territoriales dans le cadre d'un éventuel accord de paix. « La demande russe visant à ce que Kyiv renonce aux parties libres du Donbass correspond, pour parler franchement, à une proposition visant à ce que les États-Unis renoncent à la Floride », a-t-il lancé. Emmanuel Macron a lui appelé à « augmenter les sanctions » contre la Russie si les futurs pourparlers échouaient. Donald Trump a répété lundi qu'il n'était selon lui pas nécessaire d'en passer par un cessez-le-feu avant un accord de paix définitif, alors que le plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale se poursuit, avec des attaques de drones et de missiles balistiques russes. Pékin a dit mardi « soutenir tous les efforts » vers la paix, prônant « le dialogue et la négociation », comme « seule voie viable pour résoudre la crise ukrainienne ».

Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine
Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine

Le Figaro

time2 days ago

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Macron affirme que Poutine ne veut pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine

La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix. Elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé dimanche que son homologue russe, Vladimir Poutine, ne voulait pas la paix mais une «capitulation» de l'Ukraine, à l'issue d'une réunion en visioconférence avec la «coalition des volontaires» alliés de Kiev. «Est-ce que je pense que le président Poutine veut la paix? Si vous voulez mon intime conviction, non. Il veut la capitulation de l'Ukraine, c'est ça qu'il a proposé», a jugé le chef de l'État français, en disant vouloir «une paix robuste, durable, c'est-à-dire respectueuse du droit international, (...) qui respecte la souveraineté, l'intégrité territoriale de tous les pays». Il a estimé au contraire que Donald Trump recherchait la paix entre la Russie et l'Ukraine. Publicité «Front uni entre Européens et Ukrainiens» À la veille d'une rencontre entre Donald Trump et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi à Washington, à laquelle Emmanuel Macron et plusieurs responsables européens doivent également participer, «notre volonté est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens», et de demander aux Américains «jusqu'à quel point» ils sont prêts à contribuer aux garanties de sécurité qui seraient offertes à l'Ukraine dans un accord de paix, a encore dit le président français. La question des garanties de sécurité en faveur de l'Ukraine est au centre de l'élaboration d'un éventuel accord de paix car elles auraient pour but de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau l'Ukraine. Il s'est montré prudent sur la possibilité avancée par Donald Trump de faire bénéficier à l'Ukraine de protections similaires à celles de l'Otan, sans pour autant que Kiev ne devienne membre de l'Alliance atlantique. «Je crois qu'un article théorique n'est pas suffisant. La question, c'est la substance», a-t-il estimé. «Comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée, parce qu'il en va de la sécurité des Européens et de la France», a-t-il encore déclaré depuis sa résidence d'été du Fort de Brégançon (sud-est de la France), après plus de deux heures de réunion de la «coalition des volontaires». «Il ne peut pas y avoir de discussions territoriales sur l'Ukraine sans les Ukrainiens» et, «de la même manière pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux», a ajouté Emmanuel Macron, demandant que ces derniers soient conviés aux prochains sommets sur l'Ukraine. «Nous allons demain (à Washington) pas simplement pour accompagner le président ukrainien, nous y allons pour défendre les intérêts des Européens», a-t-il souligné.

La force franco-britannique renforcée pourrait atteindre «jusqu'à 50.000 hommes» mobilisables «dans un engagement majeur», selon Macron
La force franco-britannique renforcée pourrait atteindre «jusqu'à 50.000 hommes» mobilisables «dans un engagement majeur», selon Macron

Le Figaro

time10-07-2025

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La force franco-britannique renforcée pourrait atteindre «jusqu'à 50.000 hommes» mobilisables «dans un engagement majeur», selon Macron

Mercredi, Londres et Paris avaient annoncé vouloir utiliser la force expéditionnaire conjointe franco-britannique déjà existante comme «socle» d'une future force déployée sous l'égide de «la coalition des volontaires». La force expéditionnaire conjointe franco-britannique (CJEF) va voir ses effectifs renforcés pour atteindre «jusqu'à 50.000 hommes» mobilisables «dans un engagement majeur» et qui pourraient être mis «à disposition de l'Otan», a annoncé jeudi le président français Emmanuel Macron. «Nous faisons passer cette force conjointe du niveau d'une brigade à celle d'un corps d'armée, c'est-à-dire pouvant aller jusqu'à 50.000 hommes, capables d'être employés dans un engagement majeur», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre britannique Keir Starmer sur la base militaire britannique de Northwood, au nord-ouest de Londres. Cette force, susceptible d'être «multipliée par cinq» par rapport à son volume actuel, aura un noyau dur, autour de la France et du Royaume-Uni, «capable d'agréger d'autres partenaires européens et d'être mis à la disposition» de l'Otan, a-t-il ajouté. Ce partenariat «donne une crédibilité et une robustesse à ce pilier européen de l'OTAN sur le plan opérationnel et crédibilise aussi l'autonomie stratégique» de l'Europe, a souligné Emmanuel Macron. Publicité Cette force, qui s'appellera désormais la Force conjointe franco-britannique, joue déjà un «rôle important dans l'organisation de la Coalition des volontaires», indique l'Élysée. Celle-ci réunit une trentaine de pays susceptibles de déployer une force de garantie du cessez-le-feu en Ukraine, une fois celui-ci conclu, pour dissuader la Russie de lancer une nouvelle offensive. Elle pourra servir de «noyau de planification des forces de réassurance qui pourraient être déployées en Ukraine dans le cadre du cessez-le-feu lorsqu'il y en aura un», relève la présidence française.

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